Les enfants à hélice raconte l’histoire de personnes qui vivent les choses de façon intense, ici ou ailleurs. Des destins qui se croisent. Ces « enfants » sans cesse en mouvement, qui s’envolent, tourbillonnent de l’intérieur, s’éloignent de la réalité pour y revenir changé.e.s. Passant par des états de tristesse, de douleur, de perte de sens, les personnages du roman s’arment de patience et de confiance pour avancer. Et quand la vie s’en va, qu’elle les quitte momentanément ou définitivement, alors ne restent que les hélices pour leur permettre de s’évader, de continuer à cheminer.

Extraits

«Parfois, de l’extérieur, l’angoisse ressemble à une mouche électrisée, surexcitée, qui vole d’une surface à l’autre, sans vraiment se poser, constamment en train d’hésiter, de buzzer, de bifurquer. Et parfois, l’angoisse ressemble à une bonne femme enneigée.»

« Boire un café´ et me détendre, d’accord. Mais cela ne sert à rien. Cela ne produit rien. Et ça m’est insupportable. Ne rien faire me donne l’impression de n’être rien. Pas un rien fait de plumes, léger sous mes pieds et qui me ferait planer en vol, mais un rien qui pèse un poids de plomb et me cloue au sol. »